restauration des anciennes sablières de bart
Les sablières de Bart sont un ensemble d’anciennes sablières et gravières exploités il y a longtemps, situées le long du Doubs. Le site était jusqu’à il y a peu caractérisé par la présence d’un ensemble de dépressions humides ou en eau selon les conditions, principalement alimentées par la nappe et les crues, mais sans une connexion directe avec Doubs qui permette à la zone de constituer une frayère pour les poissons.
Le site se situe sur un tronçon du Doubs où ce type de milieux a presque totalement disparu du fait de l’artificialisation des berges et de la chenalisation du cours d’eau. Il a ainsi fait ainsi l’objet d’une démarche de restauration d’une annexe hydraulique fonctionnelle pour le frai du Brochet, et plus généralement pour l’ensemble des espèces piscicoles du Doubs sur ce secteur.
Une première tranche de travaux a été réalisée en septembre 2019 dans des conditions hydrologiques d’étiage. Les berges des sablières ont été retalutées pour créer des zones de frayères et recréer ainsi des milieux favorables à la reproduction de diverses espèces de poissons (dont le Brochet).
En mai 2020, les travaux ont repris pour l’aménagement de connexions entre deux zones réaménagées, et avec le Doubs, afin que l’annexe puisse être alimentée eau pour la plupart des débits du Doubs, et constituer une zone refuge et de frai pour diverses espèces.
Deux passerelles pour piétons et cyclistes ont été installées pour permettre la circulation du public au droit des connexions aménagées.
Les travaux ont enfin été complétés par diverses plantations d’espèces d’arbres et de plantes adaptées aux conditions humides. Ils se sont achevés en juillet 2020.
Ce projet, porté en co-maîtrise d’ouvrage par l’EPTB Saône et Doubs et Pays de Montbéliard Agglomération dans le cadre du Contrat de rivière, s’est inscrit dans une démarche de gestion plus vaste de ce site aux multiples facettes. En effet, se juxtaposent ici parcours aménagés et entretenus très fréquentés par le public, et milieux humides variés plus à l’abri des regards propices à la richesse de la faune et de la flore.